Réflexes d’automne au guidon... les zones à rique !

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Réflexes d’automne au guidon... les zones à rique !

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En automne, les premiers frimas sont là … et cette période de l’année est propice aux phénomènes de glissance des chaussées du réseau routier (humidité, petites gelées, feuilles mortes, boues …).

Pour rouler plus « sécure », mieux vaut connaître, histoire de mieux les repérer et les appréhender, les portions de route et de chaussées les plus exposées à ces phénomènes … avec l'objectif de traverser la saison froide sans dommage !


Etat des lieux (non exhaustif), par « risques », des zones à surveiller au guidon de sa brèle :


> Le risque : ombre et humidité

>>> Les zones potentiellement glissantes :


- Tous les tronçons et/ou portions du réseau routier qui restent à l’ombre toute la journée (sous bois, versant non ensoleillé d’une vallée appelé « ubac » …)

- Toutes routes situées, longeant ou passant à proximité de zones humides permanentes (ex : lacs, étangs, rivières et cours d’eau, mares …). Ces zones peuvent rester gelées sous l’effet combiné de la condensation et des températures plus froides en fond de vallée et dans tous points bas (car l’eau coule ou stagne dans les secteurs les plus bas c bien connu…)

- En milieu urbain, attention aux abords des stations de lavage où le brouillard émis peut se transformer en verglas au contact d’un sol plus froid voire gelé. A noter que ces stations sont aussi un bon moyen de connaître la température extérieure ; le voyant rouge qui signifie HS, se met aussi en marche dès lors que les températures sont inférieures à 3°C … vigilance !


> Le risque : les courants d’air

>>> Les zones potentiellement glissantes :


- En règle générale, on se méfiera de toute portion ou section de chaussée surélevées : celles-ci sont en effet particulièrement soumises au phénomène de courant d’air (ex : ponts de bretelles d’accès/sortie en "saut de mouton"). A savoir que sur ces ouvrages de franchissement en béton et à armature métallique, le givre prend immédiatement du fait de l’absence d’inertie thermique du sol. Traduction : le givre, voire le gel colonise ces endroits alors que toutes les autres sections (route avant et après l’ouvrage) seront épargnées.

- Dans le même ordre d’idée, on se méfiera particulièrement des sections de réseau routier en surplomb comme les routes de plateaux, les routes longeant les lignes de crêtes, remontant des vallées sur les plateaux … ; beaucoup plus exposées aux vents froids (phénomène d'ascendance orographiques), ces secteurs sont souvent les premiers à « givrer ».


> Le risque : boues et dépôts divers sur la chaussée

>>> Les zones potentiellement glissantes :


- Attention aux entrées sorties d’exploitation et/ou de chemins agricoles, de chantiers de BTP, d’entrepôts en zone industrielle, de carrières, de déchetteries … car aux abords de ces zones d’activité les chaussées sont d’une part « nettoyées » par les passages successifs des engins et d’autres part « souillées » de résidus divers (essence, huile, produits antigels, gravats, boues, graviers, résidus végétaux …) pouvant former une sorte de "mélasse" (surtout si le temps est humide) et qui accroissement dangereusement la glissance de la route.
Sans compter que le phénomène d’orniérage de la chaussée (creusement du bitume sous les passages de roues des véhicules lourds) est lui aussi très souvent accru à ces endroits là … et devient donc facteur supplémentaire d’instabilité de la moto !

- Certaines routes sont traversées, en zone de montagne notamment, voire en plaine, de ruissellements (fossés qui débordent, écoulement des eaux de surface insuffisamment canalisées ou drainées …). Autant de secteurs de vigilance !


> Le cas particulier des zones urbaines (les zones potentiellement glissantes en ville)

- On restera sur ses gardes en circulation urbaine aux entrées et sorties de parkings souterrains, de chaussées en dénivelé (...) qui sont des endroits particulièrement exposés aux courants d’air, générateurs en saison froide de givre et de verglas.

- Sans compter que le marquage routier au sol, qu'il soit partiel (ligne d’effet de stop ou de feu en sortie de parking, passage piéton par exemple) ou complet (peinture des sols des parkings par exemple) aggrave ces phénomènes et donc le risque de glissade.

- Autres secteur en ville où la vigilance est de mise : les vastes carrefours ou les boulevards qui deviennent de véritables secteurs et couloirs de vent froid, canalisé entre les rangées d’immeubles.

- Enfin, les stations services sont particulièrement piégeuses car s’y accumulent des résidus de toute sorte !


En conclusion, bon œil et vigilance … car même si le risque « zéro » n’existe pas, apprendre à repérer les zones et secteurs potentiellement plus « casse gueules » et adapter son roulage en conséquence permet (le plus souvent) d’éviter bien des déboires !

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Sources : Moto magasine, site internet : Motoplanéte