Le stationnement de sa moto (les bons réflexes)
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Le stationnement de sa moto (les bons réflexes)
Stationnement en milieu urbain : parvis de la gare SNCF de Paris-Gare de Lyon (cliché Motomag)
I - Du choix de l’emplacement de stationnement le plus judicieux
S’ils existent, utilisez en priorité les parkings deux-roues.
Hé oui, même s’ils sont trop rares et souvent peu adaptés à l’encombrement de nos brelons, mieux vaut profiter de ces endroits spécialement identifiés et aménagés pour les deux-roues, en privilégiant les dispositifs qui permettent d’arrimer sa moto à un point fixe.
Faute de place disponible, le stationnement à proximité de ces parkings est plutôt risqué car il favorise la verbalisation hors parking !
Si vous voulez stationner sur le trottoir, l’article 417-10 du Code de la Route l’interdit, mais ce type de stationnement est consenti et souvent non verbalisé dès lors qu’il n’entrave pas la circulation des usagers des trottoirs (piétons, poussettes, personnes à mobilité réduite).
Essayer d’abord de trouver un trottoir large et un sol stable (attention au goudron mou) pour éviter toute déconvenue (chute de la moto, sur un passant ou non …).
Une fois sur le trottoir, veillez si possible à garer la moto de manière parallèle à la voirie, l’objectif étant de ne pas gêner le passage des poussettes, des personnes âgées ou handicapées et l’accès des secours. Si possible, repérez les points fixes potentiels (mobilier urbain, arbres, poteaux) pour y attacher votre moto.
En tout état de cause, béquille centrale conseillée. Si vous n’avez qu’une latérale (souvent le cas), bloquez la direction voire mettre la moto en prise avec une vitesse pour éviter qu’un curieux ne déséquilibre la moto en tournant le guidon ou la poussant.
Tout comme on veillera, autant que possible dans la position de la moto, à prévenir les risques de brûlures occasionnées aux tiers (en plaçant le coude d’échappement du côté du mur, par exemple).
L’endroit idéal pour tout stationnement prolongé reste l’emplacement bien en vue et éclairé (si stationnement de nuit), sans gêne des piétons qui risqueraient de se blesser en heurtant le deux-roues ou de se brûler sur l’échappement. Plus l’endroit est fréquenté et lumineux, moins un voleur osera s’attaquer à l’antivol.
Dans le même ordre d’idée, évitez tout endroit qui risque de cacher votre moto : Les endroits déserts ou les lieux faiblement éclairés la nuit sont également à proscrire. De manière générale, évitez tous les lieux où la présence d’un individu affairé sur votre moto peut passée inaperçue du public.
II - Les endroits à éviter pour ne pas dire à proscrire
Pour des raisons de sécurité, éviter les trottoirs à proximité des établissements scolaires et les rues les plus fréquentées aux horaires d’entrée et sortie de ces établissements.
Eviter aussi les endroits susceptibles d’être empruntés par des personnes à mobilité réduite (abords des hôpitaux, hospices, cabinets médicaux, à côté de la place de parking réservée aux handicapés...).
Et, en tout état de cause, laisser une place suffisante au passage des fauteuils roulants (c’est si vite arrivé), poussettes et autres landaus (on a tous commencé par là).
A faire...
• Privilégier les endroits spécialement aménagés
• Veiller à ne pas entraver le déplacement des piétons, surtout ceux à mobilité réduite.
• Vérifier la stabilité de la machine à l'arrêt (béquillage).
• Prévenir si possible les risques de brûlure.
En conclusion, stationner sa moto, c’est avant tout une affaire de partage de l’espace public … mais aussi d’image du monde du deux roues (motard et moto) !!
Source : Moto magasine, Pratique 125, internet Motorevue
logsko
Dans la série "Les bons réflexes" ... pour stationner
Garer sa moto (tout deux roues motorisé d'ailleurs) est une formalité que chacun d’entre nous accomplit de façon « réflexe ».
Et pourtant quelques précautions s’imposent, je pense plus particulièrement en milieu urbain, pour des raisons évidentes de sécurité, mais aussi de citoyenneté et d’image.
I - Du choix de l’emplacement de stationnement le plus judicieux
S’ils existent, utilisez en priorité les parkings deux-roues.
Hé oui, même s’ils sont trop rares et souvent peu adaptés à l’encombrement de nos brelons, mieux vaut profiter de ces endroits spécialement identifiés et aménagés pour les deux-roues, en privilégiant les dispositifs qui permettent d’arrimer sa moto à un point fixe.
Faute de place disponible, le stationnement à proximité de ces parkings est plutôt risqué car il favorise la verbalisation hors parking !
Si vous voulez stationner sur le trottoir, l’article 417-10 du Code de la Route l’interdit, mais ce type de stationnement est consenti et souvent non verbalisé dès lors qu’il n’entrave pas la circulation des usagers des trottoirs (piétons, poussettes, personnes à mobilité réduite).
Essayer d’abord de trouver un trottoir large et un sol stable (attention au goudron mou) pour éviter toute déconvenue (chute de la moto, sur un passant ou non …).
Une fois sur le trottoir, veillez si possible à garer la moto de manière parallèle à la voirie, l’objectif étant de ne pas gêner le passage des poussettes, des personnes âgées ou handicapées et l’accès des secours. Si possible, repérez les points fixes potentiels (mobilier urbain, arbres, poteaux) pour y attacher votre moto.
En tout état de cause, béquille centrale conseillée. Si vous n’avez qu’une latérale (souvent le cas), bloquez la direction voire mettre la moto en prise avec une vitesse pour éviter qu’un curieux ne déséquilibre la moto en tournant le guidon ou la poussant.
Tout comme on veillera, autant que possible dans la position de la moto, à prévenir les risques de brûlures occasionnées aux tiers (en plaçant le coude d’échappement du côté du mur, par exemple).
L’endroit idéal pour tout stationnement prolongé reste l’emplacement bien en vue et éclairé (si stationnement de nuit), sans gêne des piétons qui risqueraient de se blesser en heurtant le deux-roues ou de se brûler sur l’échappement. Plus l’endroit est fréquenté et lumineux, moins un voleur osera s’attaquer à l’antivol.
Dans le même ordre d’idée, évitez tout endroit qui risque de cacher votre moto : Les endroits déserts ou les lieux faiblement éclairés la nuit sont également à proscrire. De manière générale, évitez tous les lieux où la présence d’un individu affairé sur votre moto peut passée inaperçue du public.
II - Les endroits à éviter pour ne pas dire à proscrire
Pour des raisons de sécurité, éviter les trottoirs à proximité des établissements scolaires et les rues les plus fréquentées aux horaires d’entrée et sortie de ces établissements.
Eviter aussi les endroits susceptibles d’être empruntés par des personnes à mobilité réduite (abords des hôpitaux, hospices, cabinets médicaux, à côté de la place de parking réservée aux handicapés...).
Et, en tout état de cause, laisser une place suffisante au passage des fauteuils roulants (c’est si vite arrivé), poussettes et autres landaus (on a tous commencé par là).
A faire...
• Privilégier les endroits spécialement aménagés
• Veiller à ne pas entraver le déplacement des piétons, surtout ceux à mobilité réduite.
• Vérifier la stabilité de la machine à l'arrêt (béquillage).
• Prévenir si possible les risques de brûlure.
En conclusion, stationner sa moto, c’est avant tout une affaire de partage de l’espace public … mais aussi d’image du monde du deux roues (motard et moto) !!
Source : Moto magasine, Pratique 125, internet Motorevue
RIDER 08
un petit conseil sur Paris, garez votre moto coté du couloir de bus, de ce coté les agents verbalisateurs ne passent pas, le stationnement des véhicules étant de l'autre coté 