2 - Entre Grande Limagne et Bourbonnais (Auvergne Dp63)

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2 - Entre Grande Limagne et Bourbonnais (Auvergne Dp63)

logsko

FICHE N°2 - Circuit "Entre Grande Limagne et Limagne Bourbonnaise" (Dpt 63)

COTE PRATIQUE
- Situation géographique : à 15kms au nord de Clermont-Ferrand
- Ballade de 210 Kms (circuit de base hors boucles optionnelles)
- Départ / Arrivée : Riom
- Cartes routières MICHELIN n°73 (plis 4, 5, 14 et 15) et/ou n°76 (pli 5) et n° 239 (plis 8, 19, 20 et 21)

> Fiche du circuit (fiche n°2)

Fiche du circuit (fiche n°2) .jpg


> Carte routière seule (fiche n°2)

Fiche 2 - Carte seule.jpg
Carte Michelin Auvergne - Surcharge CHF - 2009

DESCRIPTIF DU CIRCUIT

Cette ballade d'un peu plus de 200 kms vous aménera, depuis les premiers bords des plateaux des Monts Dômes et du Forez, au cœur du principal bassin d’effondrement de la région Auvergne appelé communément « La Grande Limagne » (longueur de 90 kms pour une largeur croissant de 15 kms au sud à 40 kms au nord), après une incursion jusqu’en Limagne Bourbonnaise (secteur de Vichy).
Ce secteur géographique plat et fertile (accumulation sédimentaire dans le bassin sur plus de 1500m d’épaisseur – tchernoziom = terre noire de Limagne) est synonyme de grandes cultures (essentiellement céréales : blé, orge maïs ; plantes sarclées : betterave à sucre, tabac ; et oléagineux : colza, tournesol) et de paysages ouverts (dits « d’openfield »)… pour devenir collinaire et boisé sur les terrasses alluviales de graviers à l’approche du bourbonnais.
Après avoir roulé sur des routes bordées de peupliers et de saules, vous traverserez des bois et forêts jadis royales (Montpensier, Randan), découvrirez des châteaux et églises dans le plus pur style roman, sans oublier les traditionnels pigeonniers (la colombine reste jusqu’au siècle dernier un engrais précieux pour les sols limagnais) et les nombreux corps de fermes à cour fermée si caractéristiques de ce secteur d’Auvergne et des paysages d’openfield en général.
Tout au long du parcours, de nombreux belvédères vous permettront de découvrir les massifs bordiers de ce vaste bassin d’effondrement et de mesurer l’affaissement – de plus de 2000m – de cette plaine par rapport aux massifs avoisinants des monts Dômes à l’ouest et des monts du Forez à l’est. Sans oublier la rivière Allier (ancienne voie d’eau pour le transport des marchandises par Gabarres, jusqu’au bec d’Allier de Nevers, confluence avec La Loire) et que vous franchirez à maintes reprises.

SUR LA ROUTE

> Principaux villages traversés :
- Davayat
- St Myon
- Artonne
- Aigueperse
- Montpensier
- Effiat
- Biozat
- Escurolles
- Vendat
- Bellerive / Vichy
- Randan
- Ris
- Puy-Guillaume
- Culhat
- Entraigues
- Maringues
- Thuret
- Surat
- Ennezat
- Riom

> Principaux points de vue sur le parcours :

Panoramas (clichés logsko)
- Depuis Artonne [panorama sur les Monts Dôme –Chaîne des Puys]
Panorama depuis Artonne [1].jpg


- Depuis Randan [Limagne et Livradois Forez]
Panorama depuis Randan [1].jpg


- Depuis Thuret [Clermont-Ferrand - Riom et la Limagne centrale]
Limagne depuis Thuret [1].jpg


> A voir sur / depuis le parcours :
- Château de Davayat
- Eglise romane de Saint Myon
- Enceinte médiévale d’Artonne
- Eglise Notre Dame, Sainte Chapelle et Hôtel de ville d’Aigueperse
- Butte féodale et forêt de Montpensier
- Château d’Effiat
- Eglise romane de Biozat
- Vichy : Termes, opéra et parcs (des sources et de l’Allier), Pavillon Sévigné, Maisons du Bailliage et du Missionnaire et pastillerie de Vichy
- Château et bois de Randan (domaine royal)
- Château de Maulmont
- Lanterne des Morts de Culhat
- Tanneries et mégisseries (tannerie Grandval), halle au blé de maringues
- Pigeonniers de Limagne de St Laure et St Ignat
- Butte féodale de Montgacon
- Eglise (ancienne collégiale) d’Ennezat
- Riom : Sainte Chapelle, Maison des Consuls, Carrefour des Taules, rue du Commerce, Eglise ND du Marthuret, fontaines dont celle d’Adam et Eve et Hôtel Guimoneau

Quelques vues sur le parcours (clichés logsko / clichés extraits des sites internet en référence en bas de page)

Chateau d'EFFIAT
EFFIAT [1].jpg


Eglise romane typique de Limagne - ici celle de Thuret
Eglise de Thuret [1].jpg


Parc et ruines du chateau du Domaine Royal de Randan
Parc et Chateau de Randan.jpg


Chateau de Maulmont
Chateau de Maulmont.jpg


Lanterne des morts de Culhat
Lanterne des morts de Culhat.jpg
Lanterne des morts de Culhat.jpg (4.79 Kio) Vu 44 fois


Maringues - façades le long de la riviére la Morge
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Pigeonnier limagnais typiques de St Laure et d'Ennezat (dans l'ordre)
Pigeonnier de St Laure [1].jpg

Pigeonnier d'Ennezat [1].jpg

NDRL : Etat de conservation et de restauration trés différent d'une commune à l'autre

Poids publics (ici celui de Surat mais qui n'est plus en service)
Poids public Surat [1].jpg

NDRL : Il y en a dans quasiment tous les gros bourgs de Limagne, dont certains encore utilisés... pour la pesée des remorques de céréales avant passage par les coopératives

REPERES SUR LES PRINCIPAUX VILLAGES JALONS

Sources documentaires : Guide vert Michelin / WIKIPEDIA / recherches personnelles

Davayat : Gentilhommière Louis XIII bâtie par Blaise ROZE, riche bourgeois de Riom. A voir la chapelle, l’atelier et une maison de sabotier reconstitués. Le salon de jeu du château expose une collection d’éventails dont l’un représente la dernière réunion des états généraux en 1614.

St Myon : A voir la charmante église romane à l’atypique couverture de lauzes (en tuiles de terre cuites en Limagne).

Artonne : le bourg conserve de nombreux vestiges de son enceinte médiévale, caractéristique de la fortification des bourgs de limagne au moyen âge.
A voir : l’église, ancienne collégiale fondée en 1048 à partir d’un édifice préroman et de réemplois gallo-romains et curieusement enserrée dans le tissu urbain ; et son ancienne salle capitulaire.
Artonne - Collégiale St Martin.jpg
A noter que Saint Martin de Tours vint à Artonne pour vénérer le tombeau de saint Vitaline.

Aigueperse : ancienne possession des dauphins d’Auvergne, fut capitale du comté puis du Duché de Montpensier. Le Duché échoit au 17e siècle à Anne Marie Louise d’Orléans (1627-1963), plus connue sous le nom de Grande Mademoiselle et pour ses déboires amoureux avec les plus grands de l’époque : Louis XIV, Louis de Bourbon, Le roi d’Espagne Philippe IV (…).
Ville natale de Michel de l’Hospital (1506-1573), Conseiller au Parlement de paris et dont l’œuvre est un monument de justice (liberté de culte aux protestants avec le soutien de Catherine de Médicis …)
A voir : l’église Notre Dame, de style gothique, mais ayant gardé son chevet et son transept du 13eme.
La sainte Chapelle (du château d’Aigueperse, disparu), datant du 15eme
L’Hôtel de Ville, ancien couvent des Ursulines construit au 17eme. Trois jacquemarts sonnent les heures. Dans la cour, statue de Michel de l’Hospital.
Jacquemart d'Aigueperse.jpg
Jacquemart d'Aigueperse.jpg (10.73 Kio) Vu 36 fois


Montpensier : La « butte » féodale du village éponyme (alt 441m) offre un beau panorama sur la Limagne. A noter qu’autrefois s’y élevait un château où mourut en 1226 le roi Louis VIII, père de Saint Louis, à son retour de croisade contre les albigeois. Le château fut rasé, comme beaucoup d’autres en Auvergne sur ordre de Richelieu.
A voir, la petite église romane typique des villages de Limagne

Effiat : Château de l’époque Louis XIII. La terre d’Effiat du Maréchal Antoine Coiffier-Ruzé, sur-intendant des finances de Richelieu est érigée en marquisat. Gouverneur du Nivernais, du Bourbonnais proche et de l’Auvergne, conseiller du Roi, sur-intendant des Finances, ambassadeur de France en Angleterre et maréchal de France il est enterré dans la crypte de la chapelle de l’école, aujourd’hui église paroissiale.
A voir, entre autre, dans les appartements du château des vitraux de la Manufacture de Sèvres illustrant des scènes de la vie de Cinq-Mars (vie privée, le complot, l’exécution), le sceau du maréchal, le manuscrit relatant le procès et l’exécution de Cinq-Mars et de Thou.

Biozat : à voir la belle et vaste église romane typique de la Limagne. Caractéristique avec sa nef couverte en berceau, ses bas côtés voutés en quart de cercle, sa coupole sur trompes et quelques chapiteaux intéressants.

=> Arrivée sur Bellerive par la forêt (ex forêt royale) de Montpensier

Bellerive : au sein de cette désormais « riche banlieue de Vichy », curiosité à voir dans le parc : la source intermittente jaillit toutes les 3h10 pendant ¼ d’heure en une gerbe d’eau.

Vichy : illustre station thermale, connue et développée par les romains, fortifiée au moyen age, l’histoire de cette ville est marquée par une construction féodale qui surveillait le passage de la rivière Allier, par une extension urbaine importante sous Henri IV et le siège du gouvernement de l’Etat français (12 juillet 1940 – 20 août 1944).
Station promue par Mme de Sévigné, en cure pour soigner ses rhumatismes puis les filles de Louis XV (Mmes Adelaïde et Victoire), dont une source porte leur nom (source Mesdames) puis par Napoléon III et son épouse.
A noter que Vichy soigne les affections du foie, de la vésicule et de l’estomac, le diabète ainsi que les affections relevant de la rhumatologie.
A voir : les sources chaudes (Grande grille, Chomel et de l’Hôpital), les sources froides (source du parc, de Lucas et de Vichy-Célestins certainement la plus connue) et le Grand établissement Thermal de Vichy dans le plus pur style napoléonien.
Les parcs, de l’Allier et des Sources, plantés de marroniers et de platanes plus que centenaires ils marquent Vichy d’une empreinte verte qui pénètre depuis les bords de l’Allier jusqu’au cœur de la station.
Maisons de Madame de Sévigné, du Bailliage, église St Blaize (et sa vierge noire dite Notre Dame des Malades)
A voir à proximité de Vichy, D906 - Direction St Yorre : le site des Hurlevents : table d’orientation et point de vue sur le bassin de Vichy et le lac d’Allier, la Limagne et les Monts Dômes

=> Arrivée sur Randan par les bois de Randan (ex domaine de chasse royal)

Randan : Cette petite ville de Limagne est surtout connue pour son (ex) domaine royal : parc et chateau
Adélaïde d’Orléans (1777 1847), sœur et fidèle conseillère du roi Louis-Philippe (1773 1850) est l’âme du domaine royal de Randan. En 1821, elle acquiert l’ancien duché de Randan et entreprend sa réhabilitation. En dix ans, elle fait restaurer, agrandir et meubler le château, construire des dépendances et créer un parc paysager. Ces travaux sont réalisés sous la direction de Pierre-François-Léonard Fontaine (1762 1853), premier architecte du royaume, avec la complicité constante de Louis-Philippe. Après la chute de la monarchie de Juillet (1848), Randan connaît de nombreuses vicissitudes mais, à la fin du xixe siècle, le domaine reprend vie grâce à Isabelle d’Orléans, comtesse de Paris (1848 1919) qui entretient avec passion sa propriété d’Auvergne et la modernise. En 1925, l’incendie du château marque le déclin du domaine royal qui ferme ses grilles et tombe dans l’oubli.

En 1999, la mise en vente du domaine de Randan et de son mobilier a suscité une mobilisation qui a conduit l’État à acheter le fonds mobilier et les collectivités locales à acquérir la maîtrise foncière du site. En 2003, la Région est devenue propriétaire du domaine.
D’importants travaux se poursuivent encore aujourd’hui pour sauvegarder les bâtiments. La restauration des couvertures de l’orangerie (2001 2002), des ateliers (2002) et des grands communs (2003 2005) est achevée. Depuis, la chapelle et l’aile des cuisines sont en travaux : réfection du clos et du couvert, restauration des vitraux de la Manufacture de Sèvres, restitution de la promenade jardinée établie sur la terrasse des cuisines.
Le parc de cent hectares, labellisé « jardin remarquable » par le ministère de la Culture, est progressivement mis en sécurité et réhabilité, notamment en collaboration avec le lycée forestier Claude-Mercier (Allier) et l’Office national des forêts.
Le domaine Royal de Randan est classé Monument historique

=> A voir sur la route qui mène de Randan à Ris : le château de Maulmont. Tout d’abord commanderie des Templiers puis relais de chasse royal (rattaché au domaine royal de Randan), l’hôtel et le restaurant gastronomique du château vous accueillent dans un cadre privilégié… donnant sur le Forez et vous propose des ballades équestres dans les bois de Randan.

Ris : A voir l’église millénaire de St Barthélémy qui appartint un temps à un prieuré clunisien

Culhat : A voir : « La lanterne des morts ». Construites pour la plupart aux environs du XIIème siècle, on pense que ces petites tours creuses, surmontées d'un pavillon ajouré et dans lequel on hissait au crépuscule une lampe allumée, jouaient le rôle d'une sorte de phare destiné à guider les âmes des disparus vers le repos éternel. D'autant plus qu'on ne les retrouve pratiquement qu'aux abords des cimetières, bien que certains aient pu disparaître au fil du temps. La présence d'une lanterne, si elle n'a pas été déplacée, peut matérialiser alors l'emplacement d'un ancien lieu de sépulture aujourd'hui oublié. Ont aussi pu être lieu de regroupement des lépreux "hors les murs" des bourgs (?).

=> Si boucle de St Ignat : pittoresque pigeonnier de Limagne au nord de l’église. Souvent isolés au milieu d’un pré, attenants aux bâtiments d’exploitation ou proches des fermes, juchés sur pilotis pour mettre les couvées à labri des prédateurs, de section carrée et construits en colombage ils sont couverts de tuiles et surmontés d’un clocheton central où sont aménagées les petites ouvertures qui permettent l’envol et le retour des pigeons. Jusqu’au XIX, la colombine représentait un engrais précieux pour les sols de Limagne. Autre pigeonnier pittoresque à la sortie de St Laure, direction Maringues.

Maringues : Ce gros bourg de Limagne d’origine gallo romaine qui pratique encore un actif commerce agricole (yc à travers son marché) s’étire le long de la Morge.
Place de sureté protestante au temps de la Réforme, elle maintien la foi réformée jusqu’à la révocation de l’Edit de Nantes en 1685.
Cette ville est marquée par les tanneries et les mégisseries, le travail du cuir et de la laine dès le 13eme fut la grande spécialité locale jusqu’au milieu du 19eme. Vers 1850, on dénombrait plus de 60 tanneries en activité, alignées le long de la Morge.
Elles utilisaient 3 matières premières : les peaux qui provenaient de l’élevage local ou étaient achetées aux halles et foires de Clermont ; le tan (écorce de chêne) était quant à lui récolté dans les forêts de la région (Randan, Comté, Montpensier …) puis conditionné dans un moulin des environs ; enfin, la chaux (nécessaire au délainage des peaux) était extraite des carrières d’effiat. L’essentiel de la production se répartissait entre les basanes (peaux de mouton sans poil), les gros cuirs et la laine.
Le parc naturel du Livradois-Forez a engagé un travail de sauvegarde des tanneries avant de s’employer à ressusciter ce métier d’antan.
A voir : la tannerie Grandval (musée, métier et atelier de mégisserie reconstitués)
L’église romano-gothique, avec un panorama depuis la terrasse sur la Chaîne des Puys
La halle aux blés, l’hôtel de Bouillon du 16eme qui appartint au père de Turenne et la rue du même nom pour ses façades anciennes à pan de bois, corbeaux et consoles sculptés.

=> Si boucle de la butte de Montgacont (5 km au nord de Maringues) : de son sommet, couronné par la vierge des moissons, le panorama ,s’étend sur la Grande Limagne et la chaîne des Dômes et celle du Livradois-Forez. On est là véritablement au centre du bassin d’effondrement. Un château s’élevait au sommet, détruit sous Richelieu.

Thuret : établi sur une légère éminence de la Limagne, ce village est dominé par le donjon d’un ancien château ayant appartenu au 18eme au fameux financier Law, devenu seigneur de Thuret.
A voir : son église du 11eme et sa vierge noire

Ennezat : établi à proximité de son marais éponyme, cet autre gros bourg agricole s’étend au milieu de vastes champs géométriques (paysage « ouvert » caractéristique du paysage d’openfield), séparés par des fossés de drainage et des rangées de trembles et de saules (système de drainage typique de la mise en valeur des secteurs « bas » de Limagne, autrefois marécageux). On est là en plein sur les terres céréalières de la plaine (en témoignent les nombreux silos à grain), aussi surnommées « grenier à blé » de La Limagne.
A voir : l’église, ancienne collégiale appelée autrefois « la cathédrale du marais », la nef et les bas côtés relèvent du pur style roman auvergnat du 11eme, alors que le chœur est gothique (13eme)

Riom : Amable, premier curé de Riom (5eme), fait l’objet d’une vénération annuelle qui se perpétue encore : le dimanche qui suit le 11 juin, les « brayauds » (paysans en costumes anciens) portent sa chasse en procession. Ceci commémore ce jour de 1125 où Riom, ville fortifiée, est assiégée et fut sauvée de l’incendie grâce aux reliques de St Amable que l’on exposa sur les rempart
Au 13eme ; l’expédition de Philippe Auguste entraîne la fortune de Riom car la monarchie décide d’y installer les officiers de son administration. Sous Alphonse de Poitiers elle reçoit une charte de franchise, « l’Alfonsine ». En 1360, le Duc Jean de Berry, fils de Jean le Bon reçoit en apanage la terre d’Auvergne érigée en Duché. Riom devient ainsi qu’à sa cour d’artistes, une de ses villégiatures favorites.
A sa mort, Riom et le Duché deviennent Bourbon, la ville restant attachée au Roi. Quand Jeanne d’Arc a besoin de poudre et de traits pour le siège de la Charité c’est aux riomois qu’elle s’adresse, réputés pour leur aisance financière liée au commerce florissant de cette ville du nord Limagne.
C’est au 15eme que Riom acquiert sa vocation judiciaire. En 1531, la justice royale se fixe à Riom, en 1542, la ville est élevée au rang de Généralité. En 1551 elle renforce sa position grâce à l’institution d’un présidial (organe de compétence intermédiaire entre le tribunal de baillage et le Parlement).
Ville prospère pratiquant un commerce actif du cuir, elle ne cesse de prospérer et de s’embellir de maisons notables. Riom conservera le siège de la cour d’appel devant Clermont la rivale de toujours
A voir : la Sainte Chapelle dans le palais de justice
Le Musée régional d’Auvergne (musé d’Arts et de Traditions populaires)
Le Musée Mandet, pour ses collections de peinture (hôtel particulier Dufraisse) et la donation Richard (Hôtel Desaix)
L’Hôtel de ville (voir la plaque de lave émaillée reproduisant la lettre de Jeanne d’Arc aux riomois, dans le vestibule) pour sa cour intérieure typique du 16eme et sa tourelle d’escalier.
La Maison des Consuls
Le carrefour des Taules (mot ancien signifiant étal) où aboutissent toutes les rues principales du vieux Riom et à proximité duquel s’élèvent quelques unes des plus intéressantes anciennes maisons bourgeoises de la ville.
Rue du Commerce
Eglise ND du Marthuret : de style languedocien du 14 et 15eme elle abrite la Vierge à l’Oiseau,
fameuse œuvre du 14eme, sortie des ateliers de sculpture de Jean de Berry qui rivalisèrent avec les ateliers de la cour des Ducs de Dijon (cf les Riches Heures du Duc de Berry).
Ancienne maison typique de Riom
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Tour de l'Horloge - Vieux Riom
Riom - Tour de l'horloge.jpg



Enfin, pour en savoir plus et préparer son voyage, consulter les sites suivants :
http://www.vichy-tourisme.com
http://www.agglo-vichyvaldallier.fr
http://www.cc-coteauxderandan.fr
http://www.pays-de-cunlhat.com
http://www.maringues.com
http://www.ennezat-communaute.fr
http://www.riom.net
http://www.tourisme-riomlimagne.fr


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